Un second billet en moins de 5 jours ?? Waouhhh ! Ca sent la fin des vacances. NON, même pas… c’est plutôt grâce à la belle Clo(qui m’a botté les fesses pour que je reprenne un peu le chemin de mon blog).
D’ailleurs en parlant de Clo, c’est également grâce à elle que je me suis lancée dans la réalisation d’une nouvelle robe. En voyant ses photos sur IG, j’ai eu un véritable coup de coeur pour ce modèle Burda d’avril 2013. Une robe longue, très longue, très très longue et tout en légèreté. Une envie de soleil, de plage sous les pavés, de retour aux seventies :
Peace and Love et tout et tout…
Cerise sur le gâteau, elle colle pile-poil au défi Vintage de T&N auquel je souhaitais participer !
Autant vous prévenir, ce modèle est tissuvore avec pas moins de 3m60 de voile et 2m30 de doublure conseillés par Fraülein Burda. 😯 Rien que ça !! Mais comme d’hab, je n’ai pas respecté les consignes, ce qui donne, moins de tissus utilisés et des finitions autrement plus belles.
Pour résumer les modifs :
Patron retouché pour réduire les emmanchures et allonger l’encolure devant.
Le haut est doublé comme pour la jupe, en satin et non en voile.
La doublure de la jupe s’arrête à mi-cuisse.
Les coutures tissu et doublure sont réalisées indépendamment et en couture anglaise.
Suppression de la ceinture (après réflexion, je vais ajouter une ceinture amovible).
Suppression des frou-frous aux emmanchures et encolure.
Les smocks ont été cousus au fur et à mesure en partant du bas. Ca permet d’en ajuster la hauteur pour qu’elles tombent bien sous poitrine.
Roulotté pour l’ourlet.
J’aime beaucoup cette robe. Elle est vraiment très agréable à porter… pourtant il n’y en aura pas d’autres versions. J’ai un peu trop galéré pour la coudre et une seule et unique robe longue suffit dans mon dressing.
Encore une, histoire de s’amuser. Chéri-Chéri a réussi à dénicher au fin fond d’un tiroir poussiéreux les lunettes de John Lennon. 😀
Tissus : Myrtille et Coupons St-Pierre – Patron : Burda avril ’13 modèle 125
Il reste encore un top en soie et un pantalon en crêpe à vous montrer (ou pas) et ça sera fini pour cette saison. Depuis plusieurs jours, je travaille,réfléchis à fond, rêvasse à ma garde-robe d’automne. L’occasion de faire un nouveau billet dans peu de temps !
Une toute toute dernière photo avant de partir. Si ça, c’est pas pousser le détail jusqu’au bout des ongles… 😆
Il fait chaud… extrêmement chaud ! Et ce n’est pas moi qui m’en plaindrai tant j’ai attendu ce moment dans l’année. Par contre, il faut obligatoirement adapter ma garde-robe à ces grosses chaleurs. Arffff ! Je suis obligée de me sacrifier et dois coudre encore et encore. 😀
Du vent dans les voiles.
Aujourd’hui, je vous présente une blouse. Un vrai bonheur à porter ! Cousue dans un voile de coton (il s’agit du voile utilisé pour cette robe), elle est d’une incroyable légèreté et très douce. Et à peine étendue au vent, elle est déjà sèche.
A l’inverse de la dernière tunique, ce haut est d’une simplicité déconcertante. Tirée du modèle 115 du Burda de février ’11, il y a peu de modifications faites au patron : suppression des pattes d’épaules et élargissement de l’encolure pour un effet loose (à agrandir encore pour la prochaine fois). Niveau couture, que de l’ultra basique, je le conseille d’ailleurs à n’importe quelle débutante.
Là où j’ai galéré (bah oui, ça ne serait pas drôle sinon), c’est lorsque j’ai voulu finir cette blouse avec un biais marine. Ne cherchez pas, vous ne le verrez pas, et pour cause… il a été impossible à trouver !
Je vous plante le décor.
Samedi – 8h30 – Acte I : Je suis au taquet en espérant la livraison de ma nouvelle MàC. Après 3 cafés, je me décide à reporter le patron de cette blouse en espérant faire apparaître le livreur (pas de bol, mon colis fut livré le lundi suivant). Je profite du calme de la maison, pour découper le tissu et attaquer la couture.
Samedi – 16h30 – Acte II : L’envie soudaine de terminer joliment ma cousette avec du biais s’impose. J’en ai bien du rouge, mais bof ! Et surtout, j’ai la flemme de le faire moi-même. Je file me traîne jusqu’au centre-ville, rendre visite à notre petite mercière. Tiens, c’est fermé. 😯 Elle est déjà en vacances ?? NON ! La mercerie est tout bonnement fermée définitivement.
Samedi – 16h35 – Acte III : Il reste toujours la boutique Singer pour se dépanner. Oui mais non… fermée tous les samedis après-midi durant l’été. Je commence à me décomposer. Il fait 34° à l’ombre.
Samedi – 16h36 – Acte IV : Faible espoir, il reste la boutique de laine. Elle est ouverte, mais n’a pas de biais. J’apprends par la même occasion que la retoucheuse pourrait me dépanner. Je m’illumine 🙂 mais ce fut de courte durée. Mon interlocutrice m’annonce qu’elle est fermée, elle aussi, tous les samedis après-midi.
Samedi – 16h40 – Acte V : J’hésite à faire les 8 km qui me séparent du Graal ! Il fait décidément trop chaud, je rentre chez moi, l’âme en peine.
Moral de l’histoire : La campagne, son calme, son bon air, son cadre idyllique, ses habitants souriants, c’est une vraie chance, un grand bonheur… sauf pour les couturières ! 😥
Zoom sur le pli d’emmanchure.
Voile de coton : Myrtille – Patron : Burda février ’11 modèle 115
Il me reste encore 1 mètre de ce voile. Vous risquez fort bien de le revoir sous peu.
Sinon, comme vous avez pu le comprendre, j’ai depuis quelques jours une nouvelle MàC. Hiiiiiiiiiiii ! Je l’aime d’amour, elle me rend hystérique tellement elle est formidable. 😎 Je vous en parlerai peut-être une prochaine fois.
Je vous laisse avec une découverte toute fraîche (ça fait du bien par ce temps) de ce matin, Matthieu Mendès – Okay.
Houlà !! Mais c’est que je ne suis pas en avance… Oui, oui, je traîne dans la piscine, je somnole dans le hamac et je fais même des gaufres pendant que mes copinettes, bien plus sérieuses que moi, ont déjà posté leur défi. 😕
Mais quel défi ?? Après avoir terminé la PRN, j’ai invité Clo’s et le Papillon à me suivre pour une seconde version, que je souhaitais coudre pour le défi Vintage de T&N. Ni une, ni deux, elles ont accepté de suite (merci merci les filles, sans vous, cette robe ne faisant pas le poids face à ce temps estival). Et il faut bien le dire, leur version est juste :
Magnifaïk ma chériiiie !
Oui, je me prends pour Cristina en ce moment ! 😀
Revenons à cette robe. Une seule petite modification par rapport à la PRN, l’ajout d’une ceinture. Tout en coton, un coton fin rouge et un voile de coton marine à fleurs. Mais passons vite aux photos.
Vous ne verrez pas ma tête aujourd’hui… cette photo a été prise 3 mn après être sortie de la piscine, sans maquillage et pas coiffée. C’est la ca-ta-strophe, la cataaaaaaaaaaa ma chérie ! 😯
Coton : Les coupons Saint-Pierre – Voile de coton : Myrtille – Zip et bouton : Myrtille – Patron : Yokedress de Salme
Alors, vous en pensez quoi ?? Elle est parfaite aussi pour le bal des pompiers non ?? Oh là làààààààààà, ça va être RA-DI-CAL !
Pour voir la version de Clo’s, c’est ICI et la version du Papillon, c’est LA.
Je ne vous ferai pas l’éloge de la petite robe noire. Je suis persuadée que, vous aussi, vous possédez dans votre armoire cet incontournable de la mode féminine. D’ailleurs, si ce n’est pas le cas, je vous encourage à y remédier trèssssss vite. Vous ne le regretterez pas. 😉
De son petit nom : la PRN.
Non contente de pouvoir s’accorder avec ABSOLUMENT tout (couleurs flashy ou sobres, chaussures improbables ou classiques, bijoux en pagaille), elle est tout simplement parfaite pour toute occasion, du déjeuner professionnel à une cérémonie en passant par un dîner aux chandelles… et peu importe la saison !!
Je ne compte plus le nombre de PRN qui pullule dans mon dressing (5 ou 6 au moins). Pourtant, dès que j’ai eu le patron Yokedress de Salme en main, coton et voile noirs se sont imposés immédiatement. Donc, tissus OK, passons au déchiffrage du patron.
Il faut savoir que les explications sont en anglais, avec peu de dessins explicatifs. Alors, l’anglais commercial, no problem ! Mais la couture en anglais, c’est… comment dire… généralement plus délicat. Autant vous le dire tout de suite, dans ce cas précis, ça ressemblait plutôt à du déchiffrage de chinois avec un dico biélorusse.
J’en profite pour remercier mille fois ma super copine Delf pour ses traductions, son aide et son grand soutien… Aurélie, je ne t’oublie pas, merci aussi pour tes encouragements. 😀
J’ai fait plusieurs recherches pour trouver des explications et quelques visuels de cette robe réalisée par d’autres blogueuses. Et bien, il n’y a pas vraiment grand chose… à croire que ce patron n’a pas fait fureur. Pourtant, le rendu est génial.
Si vous êtes intéressées par la réalisation de la Yokedress, voici quelques indications qui me semblent importantes et qui mériteraient de figurer dans le descriptif.
Si vous utilisez du voile ou de la dentelle, pensez à thermocoller avec des bandes de 0.5cm de vlieseline tous les bords de votre tissu. Ca lui permettra de ne pas se déformer et facilitera la couture.
La couture des arrondis du buste est délicate. Il faut procéder comme pour le montage des manches en résorbant l’embue. Je vous conseille de vous entraîner avant.
Le patron de la jupe est erroné. En effet, celui-ci est dessiné pour réaliser des plis couchés et sur le dessin correspondant, il est montré des plis plats (au passage, je trouve ça plus joli). Pas d’inquiétude, il suffit de recouper le surplus de tissu une fois épinglé correctement.
Terminez l’assemblage de la robe par la couture des épaules. Ca permettra de reprendre la ligne d’épaules au besoin, évitant ainsi que les emmanchures baillent.
Enfin, pensez à bien repasser en arrondi les biais avant de coudre ces derniers.
En d’autres termes, je déconseille ce modèle aux grandes débutantes. Et n’hésitez pas à me contacter, si vous voulez d’autres explications.
Une seule modification apportée au patron, la jupe a été allongée de 10 cm, ourlet de 3 cm compris (pour rappel, je suis grande).
Seule fantaisie de cette robe, la couture d’ourlet est faite avec un point de broderie.
Photo prise au fond du jardin entre deux averses et deux coups de vent !! 🙄
Tissu Coton : Les coupons Saint-Pierre – Zip : Myrtille – Patron : Yokedress de Salme
Il va falloir un nouveau jupon pour aller avec cette robe pour espérer garder le volume de la jupe. Jupe d’ailleurs qui ne me convainc pas plus que ça… J’étudie déjà une prochaine version en coton rouge et voile marine à fleurs rouges, et peut-être associée à la jupe de la Belladone.
Je vous laisse avec un vieux tube (je sais, encore !!) de Mecano – Hijo de la luna.
Un grand classique de toute garde-robe, j’ai nommé la ROBE 3 TROUS. Guère originale, mais pour aller travailler, c’est le genre de tenue que j’affectionne. Et elle s’adapte absolument à toutes les saisons… avec un gilet en automne, un sous-pull en hiver, une veste légère au printemps et elle se suffit à elle-même en été.
4 saisons.
Donc, je vous montre aujourd’hui la robe « test » réalisée à partir du patron 44-45 de Tendance couture n°7(et ce ne sera pas la dernière). Elle a été coupée dans un coupon d’un mètre de crêpe bleu marine et doublée avec un voile marine lui-aussi.
Très peu de modifications par rapport au modèle :
On supprime le zip dans le dos. Elle s’enfile parfaitement ainsi.
Le dos est coupé en un seul morceau.
Pour la prochaine, je pense tout de même rallongée le bas de la robe de quelques centimètres…
J’aime tout particulièrement ce modèle. Adaptable en tunique (elle est en cours), encolure modifiable à volonté, avec ou sans manches, parfait pour tout genre de tissus, je sais d’avance que je me vais me régaler !! Et à 3 €uros la petite robe, ça ne va pas me ruiner.
Quand j’ai vu le thème du défi 13 du mois de mai, j’ai pensé faire une réalisation transparente, comme une menthe à l’eau. Par contre, côté couleur, aucune envie de vert, mais une envie de bleu, de fraicheur, de marine…
Pour ce retour en couture, j’ai donc fait hypra simple. Le patron de la tunique du Pochee 9, un voile marine et fonce Alphonse. Quand un modèle fonctionne bien, pourquoi vouloir se prendre la tête à en faire un autre ??!? On prend les mêmes et on recommence. Même pas honte !
J’ai toutefois apporté une modification, pas de fente sur le devant de l’encolure.
Parce qu’il n’y a pas que des réussites dans la vie, je partage tout de même cet échec ma déception avec vous. Pas facile, mon petit ego en prend un coup ! 😯
Tout a commencé lorsque je flashe sur CE modèle de robe. J’adore, il me la faut, je sais dans quelle couleur je la veux, je vais d’ailleurs en faire tout plein, elle sera ma It Dress de l’été. Aucune modif de faite sur le patron (c’est peut-être là mon erreur), je m’active, elle est cousue rapidement et entièrement à la surjeteuse.
Vient le moment de l’essayage définitif et c’est la cata. Non mais j’ai cru quoi dans ma petite tête ?? Que B.B. c’était moi ?? 😆 C’est d’une mocheté sans nom, je vous épargnerai d’ailleurs la photo portée. Donc voilà, elle finira au fond du placard pour ne ressortir, éventuellement, que lorsque je trainerai au jardin et portée en jupe longue. Oui dans le jardin, ça peut le faire…
Tissus : Toto et Marché d’Aulnay – Patron : Burda Juin’11 Modèle 103
Allez, on va pas se laisser abattre, j’ai déjà repéré d’autres modèles, notamment dans le tout nouveau magazine de couture qui vient de sortir contenant exclusivement des patrons Simplicity. J’adoreeee les patrons Simplicity. 😉
EDIT : Ce qui ne va pas ? Tout simplement la partie en voile… elle est bien trop large et trop plissée sur le haut de la robe. C’est affreux et me donne l’impression d’avoir triplé le volume de ma poitrine. Et je vous assure que je n’ai absolument pas besoin de ça ! 😆
Et pas un gramme de plus. Cette dernière tunique est d’une légèreté incroyable. Et au vu des prévisions « chaleureuses » pour cet été, elle sera, à n’en pas douter, ma plus fidèle alliée.
A coup sur, en l’apercevant, vous vous dites : « Encore un tissu improbable ?!!?!! » 😆 OUI ! J’avoue une faiblesse pour ces tissus que certaines appellent Vintage et d’autres Vieillots, voire carrément Mère-grand…
Moi je les a-do-re ! Ils sont juste parfaits pour relever un jean sans saveur ou pour égayer un pantalon noir à pince trop classique.
Ils ont un second avantage. On en trouve partout à petits prix. Forcément, mon étagère à tissu en est pleine. 😯
Bon revenons 2 mn à cette tunique ! J’avais envie d’un modèle pas prise de tête, rapide à coudre, à manche raglan et déjà tracé. J’ai donc ressorti mes patrons japonais et mon choix c’est très vite porté sur le modèle 31 du Pochee 9(déjà cousu l’année dernière).
Le patron avait déjà été allongé de 10-15 cm et les côtés légèrement retaillés donc j’ai coupé mon tissu allègrement sans plus amples préoccupations. C’est en voulant modifier le système d’encolure que je me suis aperçue que j’avais zappé les marges de couture. Ca ne pose pas de pbm en largeur (n’oublions pas qu’il s’agit de Japan Couture), mais j’ai eu quelques sueurs froides concernant emmanchure et longueur totale. Finalement, elle tombe bien. OUF !
Au passage, vous avez vu comment elle s’accorde trop bien avec mes petites shoes ?? Enfin « petites », façon de parler puisqu’elles affichent pas moins de 9 cm de talon. 😀
Je vous laisse avec la petite note… d’une légèreté incroyable elle aussi. Un tout petit mètre de voile a été suffisant, un reste de bobine qui trainait là et un livre déjà rentabilisé l’année dernière. 😎
« Ne jamais baisser les bras ! » Je crois que c’est une maxime qui me va bien… j’aime aller au bout des choses, coûte que coûte !
J’ai donc repris ma chemise en voile vintage, un petit coup de ciseaux, 2-3 modifs aux manches et à la patte de boutonnage du devant, un bouton supplémentaire et ça y est, elle me plaît ENFIN cette chemise.
Bon oui, d’accord… On ne peut pas gagner à tous les coups !! Et c’est bien dommage. 🙁
J’avais complètement craqué pour ce tissu à l’esprit Vintage et avais une idée fixe en tête quand je l’ai acheté : il deviendra chemise. C’est donc pleine d’entrain que j’ai attrapé d’une main ce coupon du dessus de ma pile (Hum hum ! Le dessous de la pile râle fort d’ailleurs…), et de l’autre mon patron, le même que pour celle-ci.
J’ai apporté quelques modifs simples, à savoir, un pli creux dans le dos et 15 cm de plus en longueur. Je dégaine mon ciseau… et c’est à cet instant que je perds mon sourire. Le tissu glisse dans tous les sens sous les ciseaux. Arfff ! J’ai déjà des sueurs froides rien que d’imaginer ce que ça donnera sous le pied de la MAC.
Et j’ai vu juste, c’est une chienlit à coudre. Je bataille pas mal, le pli creux dans le dos à pratiquement disparu, je n’avais pas prévu de parementure et l’envers du tissu rend très moche. Bref, je finis sans aucune conviction et bâcle carrément les finitions des manches et de la patte de boutonnage.
A part ça, elle est agréable à porter, très légère et même pas transparente. Je pense que je la reprendrai en temps voulu pour arranger les manches… histoire de la porter en dehors de la maison. Je sens que mes aiguilles (à tricoter cette fois) sauront me convaincre. Voyez plutôt ! 😀
La couleur de cette laine n’est-elle pas parfaitement raccord ? Allez, au pire des cas, je transforme la chemise en un petit top d’été.