… il naît entre eux une bien belle histoire d’amour !
La robe Moneta(qu’on ne présentera plus), m’a tout de suite plu. Mais n’ayant pas le temps de coudre en 2015 (et 2014), j’ai eu tout loisir de baver sur les jolies versions d’Emilie, Camille et tant d’autres.
OK, OK… ma peur bleue de coudre du jersey y était aussi pour beaucoup 😯 . J’ai fait quelques tentatives à plusieurs reprises avec cette merdasse de tissu et malheureusement, lui et moi n’étions pas potes.
Je me suis donc équipée pour mettre toutes les chances de mon côté cette fois :
Du jersey milano qui se tient
Quelques aiguilles spécial jersey
Et une aiguille double spécial jersey aussi
Et après des dizaines et des dizaines de réglages, j’ai enfin réussi mon coup. Danse de la joie dans la maisonnée !
Une fois la technique réglée, il restait une toute petite chose qui me chiffonnait… l’encolure avant ne me plaisait pas beaucoup et je me méfie toujours des jupes froncées.
J’ai donc demandé conseils à Emilie qui m’a gentiment aiguillée (oui oui, note, c’était un jeu de mots !!) pour réaliser mes modifs :
Jupe avec 2 plis creux à l’avant et deux plis creux à l’arrière
Manches rallongées de 10 cm.
Nan mais regarde moi ces belles finitions !!?! Ouep, il me faut pas grand chose parfois pour être heureuse dans la vie. 😀
Et cette encolure ?!!? Nan mais allo quoi ! Ca c’est de l’encolure.
Et tiens toi bien à ton fauteuil… le plus génial dans cette robe qui est courte, c’est qu’elle est move compatible. Si si, je te jure ! Après trois danses des canards, je ne me suis pas tapée une seule fois la honte (Comment ça c’est la honte la danse des canards ? Meuh non !).
Cette robe, qui était une version d’essai, a déjà été portée à trois reprises, réchauffée soit par un petit gilet boutonnée noir soit un long gilet moelleux marine. Elle va devenir un incontournable de mon printemps 2016.
Mais je ne désespère pas de trouver THE jersey qui me fera tomber, pour une version définitive.
Alors si tu es grand, noir, un peu épais avec de magnifiques fleurs rouges, roses, jaunes, bleues, n’hésites surtout pas et contacte moi à la fin de ce billet. Une grande ♥ ♥ ♥ histoire d’amour peut naître entre nous aussi ♥ ♥ ♥.
En t’attendant mon beau, je vais noyer mes envies avec un très chouette chiffon très très léger, dans les tons marrons et orangers, pour préparer l’arrivée du printemps. 😳
Ca vous est déjà arrivé d’essayer une fringue en boutique et vous dire « HA NON, je vais pas mettre 35 €uros dans ce haut alors que je pourrais le faire moi-même » ??!? Moi, ça m’arrive tout le temps.
Le problème est, qu’une fois rentrée chez moi, je n’ai plus le courage de trouver un patron à modifier, sélectionner des tissus et filer derrière ma MàC.
Bonne résolution de la nouvelle année (ou pas), hier matin en me levant à 6h30, j’ai décrété que cette journée serait une journée couture. Donc, après :
une bonne douche bien chaude,
3 cafés et c’est un minimum,
un colis de tissus réceptionné et lavé dans la foulée,
un caddie plein de courses rangé à la va-vite dans le frigo,
un ado qui a dévalisé les rayons de soldes et a su faire de très bonnes affaires (il va devenir aussi fort que sa mère à ce petit jeu),
un autre qui a perdu sa tignasse chez le coiffeur,
un appel à l’aide sur IG,
et le repas de midi 14h (faut pas déconner, même en me levant à 6h30, j’ai pas réussi à préparer le déjeuner pour midi),
j’ai ENFIN commencé la tunique (essayée il y a 3 mois au moins et reposée aussi sec) et qui me faisait tant envie.
J’ai cherché un moment avec l’aide des IGGirls, un modèle se rapprochant de la tunique bleu canard au-dessus. J’ai même cru ne jamais y arriver. Et là, un éclair de génie (oui, mon neurone de blonde arrive parfois à fonctionner à plein régime) : j’ai déjà le patron, il y aura peu à modifier et je suis certaine qu’il sera parfait.
Vous l’avez reconnu ? Il s’agit du patron de l’Airelle Deer & Doe. Pas de pinces devant et dos. Allongé de 15cm et arrondi dans le bas.
Création d’une fente boutonnée et pied de col.
La tunique est en microfibre noire avec du voile imprimé noir, rouge, beige et blanc.
Les manches ont été modifiées et allongées. D’ailleurs, à mes yeux, il s’agit là du ++++ de cette tunique : avoir enfin des manches qui soient bien LONGUES !
Hiiiiiii ! Cette tunique est un vrai régal à porter. La microfibre est ultra légère et souple, sans pour autant laisser passer le froid. Je ne regrette pas cet essai et j’espère pouvoir en coudre une seconde en modifiant encore l’encolure et l’arrondi du bas.
Et pour ne pas en rester là côté couture, une jupette en jersey milano a vu le jour ce matin pour aller avec.
Tissus : Coupons de St-Pierre et Tissu Myrtille – Patron : Airelle de Deer & Doe
Déjà un mois et demi depuis le dernier billet de ce blog. C’est bien le problème d’avoir la tête dans le guidon en permanence et ne plus avoir le temps ni l’énergie de passer derrière ma machine à coudre (encore moins derrière mon écran).
Donc, quand je me botte les fesses pour penser à autre chose qu’à mon job, il faut pouvoir choisir rapidement un modèle. Le plus simple finalement est de choisir un patron avec lequel je n’aurai pas de mauvaises surprises.
Jupe mainte et mainte fois validée ou short parfaitement patronné ?
Short ou jupe ? Jupe ou Short ?
Heummmm ! 😕 Qui a dit que j’étais l’incarnation faite femme de l’indécision permanente ?
Allez c’est parti pour la jupe.
Avec un patron déjà utilisé plusieurs fois, aucun risque de perdre mon temps.
Avec une grande chute de lainage marron, aucun risque de dénoter dans ma garde-robe.
Avec une doublure en satin doré, aucun risque de me perdre dans le noir. 😀
Une seule modification sur ce patron (déjà rallongé de 10 ou 12 cm), je l’ai allongé une fois de plus, de 10 cm. Cette fois la longueur est parfaite.
Indécise je vous disais ?? Donc ça sera short également.
Un patron Deer & Doe
Un crêpe marine bien chaud.
Des poches à l’italienne.
De jolis plis et une ceinture en « V ».
Aucune modification apportée. Et comme toujours, avec les patrons Deer & Doe, ça tombe parfaitement bien.
Tissu : Coupons de St-Pierre – Patron : Châtaigne de Deer & Doe
J’ai déjà envie d’un second short en lainage marron à petits chevrons mais surtout, une version en tartan rouge à porter avec de hautes chaussettes noires.
Je vous laisse avec Dido – White flag et vous souhaite un très joyeux réveillon du nouvel an.
L’automne est arrivé, et ce n’est pas moi qui le dit, mais le calendrier des pompiers (oui, j’aurais pu vous parler plus communément du calendrier de la poste, mais avouez que c’était moins sexy !?!!). Est également arrivé le besoin de m’attaquer urgemment au changement de garde-robe.
Je n’ai pas hésité longtemps pour déterminer qu’elle serait la première pièce à coudre. Il y a peu encore, il faisait un temps affreux, un temps à déprimer, un temps à ne pas mettre une petite souris dehors sans THE veste.
Pour celles qui suivent, pas de surprise si je vous parle aujourd’hui de la fameuse Pavot de Deer & Doe ? Pourtant, elle est assez loin de ressembler au modèle de base. J’ai voulu apporter mon grain de sel, un petit grain de folie… qui s’est vite transformé en véritable épreuve !
Quand graine de Pavot devient grain de sable.
L’inspiration est venue essentiellement des vestes Burberry (qui me font de l’œil depuis bien longtemps mais qui coûtent un rein) avec des plis plats, des plis creux, des empiècements dos et poches, des pattes de manches boutonnées…
J’ai honteusement copié repris tous ces détails pour créer ma version de la pavot, vue et revue sur toute la blogo depuis des mois. Et, histoire de me maltraiter encore un peu plus, la veste est entièrement doublée.
Installez-vous bien, c’est parti pour la liste des modifs qui interviennent essentiellement sur la partie basse :
Ajout de deux plis plats sur chaque demi-devant.
Ajout d’un empiècement sous la ceinture créant un rabat de « fausses » poches (les vraies poches restent prises dans la couture).
Ajout d’un pli creux et deux plis plats au dos.
Le dos est composé de 3 parties avec une couture sous les plis plats.
Ajout d’un empiècement sous chaque pli plat.
Manches raccourcies et ajout d’une patte boutonnée de 12 cm.
Doublure du corps en coton fleuri.
Doublure des manches en satin.
Désolée pour les photos portées, elles ne sont pas terribles ! Mais ce sont les moins pires… 😕
Tissus : Myrtille et Coupons St-Pierre – Patron : Pavot de Deer & Doe
C’est bien beau tout ça, mais pourquoi grain de sable alors ?
Pffffffff ! J’ai enchaîné un condensé de toutes les emmerdes possibles et inimaginables que l’on peut rencontrer, allant de déceptions en désillusions.
Il a fallu ruser et improviser pour en arriver à bout. OK, elle est nickel au niveau des coutures et des finitions, j’y ai mis tout mon cœur, tenté de me convaincre que c’était bon, elle est même très jolie… Mais le résultat n’est pas celui que j’attendais et au final, je suis quelque peu déçue ! 😥
Quoi qu’il en soit, on finit par apprendre de ses erreurs… et celles-ci, je ne suis pas prête de les reproduire.
Je vous laisse avec une chanson qui tourne en boucle chez moi (impossible de me la sortir de la tête), Formidable – Stromae. C’est un génie ce mec là !
La tentation de craquer pour des modèles vus et revus un peu partout sur la blogosphère est souvent grande. Pourtant, à y regarder de plus près, nombreux ont des coupes mal pensées, des patrons non maîtrisés voir des copies simplifiées et ne parlons même pas du prix… Et parfois, au milieu de tout ça :
Il y a des évidences.
C’est ce que j’ai pensé lorsque j’ai repris la couture, il y a quelques mois, et découvert les patrons Deer & Doe. Eux et moi allions faire un bout de route ensemble.
Tout d’abord, je constate que les modèles s’adaptent vraiment à tout type de morphologie (pas besoin de faire 1m80 et 45 kg toute mouillée).
Ensuite, les variations autour d’un seul et même patron sont nombreuses (pour vous faire une idée, allez sur le blog des addicts).
Certes, on peut se dire que le prix reste élevé par rapport au prix d’un magazine Burda. Mais au final, c’est juste incomparable. Qualité et soin sont apportés à chaque pochette. Les instructions du livret sont claires, les marges de couture comprises, les patrons lisibles… Et Eléonore, la créatrice de cette petite marque française, assure un excellent suivi via son blog.
J’ai jeté mon dévolu sur l’Airelle pour débuter. Pour cette version, un coton blanc rayé ton sur ton et les chutes de coton noir utilisé pour la tunique goutte d’eau me paraissaient parfaits.
Les seules modifications apportées sont :
Un passepoil fait maison.
Une encolure plus creusée et parementure plus large.
Une bande noire ajoutée pour allonger la tunique.
J’avais vu juste ! C’est un régal à porter et j’adore le chic de cette tunique.
Tissus : Myrtille – Patron : Airelle de Deer & Doe
Un prix un peu élevé pour cette première Airelle, mais j’ai déjà quelques idées pour amortir rapidement le patron : une version combinant du voile (ou dentelle) et du coton, une autre avec un boutonnage dos, encore une dans une forme blouse, …, et plus encore !
Pour le moment, je me concentre sur les tests de ma future robe. Il me reste 4-5 jours si je veux l’étrenner pour l’anniversaire de ma Môman. Et je suis encore sur les modifications de la toile. 😯
Je vous souhaite une bonne fin de wee-end avec Étienne Daho (l’un des beaux-gosses de mon adolescence) – Ouverture.